lundi 22 octobre 2012

OO7...

"Le monde ne suffit pas" Jn 21, 25.
Ni ce qu'on entasse machinalement, compulsivement. 
Rien ne suffit et la plaie est béante de nos manques et de notre souffrance à ne pas être...
Rien ne suffit. Et nous en tirons une douleur muette et sans réponse. En en restant là, nous adoptons un Credo qui pourrait être formulé ainsi : il n'y a que "Les diamants qui sont éternels". Tels des poissons en manque d'air, nous haletons sous la pression des désirs inassouvis. C'est comme si on nous donnait un "Permis de tuer" à exercer sur nous. 
Et "Tuer n'est pas jouer"
C'est sans doute pour cela que notre mémoire est parfois si douloureuse, si fiévreuse. "Le monde ne suffit pas"
S'y borner, c'est mourir. Brutalement et longuement, même si cela peut paraitre paradoxal. 
Comment alors traverser ce désert sans fin et qui se nourrit de lui-même ? 
Où est la source ? "Meurt un autre jour" coco. Il ne s'agit pas de "Vivre et laisser mourir". C'est marrant, au moment de poser la question viennent aussitôt des réponses toutes faites. Ben la source, elle est en Dieu, l'Esprit nous inspire, cela a pris chair en Christ. Patate !
Tout cela est bel et bon, juste et vrai. Mais comment prendre la mesure de l'expérience que nous en faisons ? Ou pour le dire dans une formule plus ramassée, comment le vivons-nous ?
Est-ce selon un mode de dominé à dominant comme si nous étions "Au service secret de Sa Majesté" ? Comme si nous faisions ça "Juste pour vos yeux" ?
Est-ce selon une relation de partenaires,comme si nous voulions affirmer cela à la face du monde : jamais plus jamais le découragement, les désirs à courtes vues, le manque de souffle.
Et puisque "Demain ne meurt jamais", avec Dieu rien ne meurt, les silences parlent, les contraires se réconcilient. 
"Le monde ne suffit pas", et c'est tant mieux !
Bonne route !
From Russia with love,
J. B.

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